Ce week end, j'avais loué une petite Opel Corsa (la même que toi Julie ;-) ) dans le but de rejoindre Cap l'Agulhas, le point le plus au sud du continent africain. 2h30 de route m'attendait... sous un soleil de plomb ; la clim ne suffisait pas ! Donc c'était position vitres ouvertes, et coude (droit) à la portière. J'ai emprunté une soit disant autoroute... en fait, il y a 2x deux voix les 30 premiers km et le reste, c'est de la nationale, limitée à 120km/h. Sur ces routes, les camions roulent à 110, se mettent dans le bas côté comme les autres automobilistes pour vous laisser passer et hop, ça passe à trois de front sur la route ! Il faut s'y faire...
La route était bien agréable, et le point d'arrivée - qui attire quelques touristes - également. Le sentiment de se trouver comme ça, au bout du bout, est assez difficile à expliquer.
La route était bien agréable, et le point d'arrivée - qui attire quelques touristes - également. Le sentiment de se trouver comme ça, au bout du bout, est assez difficile à expliquer.
Un petit monument y précise la particularité géographique de l'endroit. Pour ceux qui veulent lire un peu d'afrikaans...
Ensuite, après cette petite pose venteuse, on passe le village d'Agulhas (très joli port de pêche ravitaillé par les corbeaux) et puis, direction la petite ville d'Arniston, située du côté de l'océan Indien. Et là tout de suite, on sent vraiment que l'on est plus sur le même océan. Les couleurs sont bien plus bleues, les rivages plus propices à la détente et au repos... bref, un esprit de sérénité y règne.
En chemin, je vois une pancarte indiquant une plage. Je fais un détour de 2km et là, j'arrive sur une plage magnifique, où les gens se baignent dans une eau à 19°C. Le sable est somptueux, fin, blanc... Quel plaisir aussi de remettre les pieds dans l'eau de l'océan Indien 13 ans plus tard ! Les souvenirs reviennent...
En chemin, je vois une pancarte indiquant une plage. Je fais un détour de 2km et là, j'arrive sur une plage magnifique, où les gens se baignent dans une eau à 19°C. Le sable est somptueux, fin, blanc... Quel plaisir aussi de remettre les pieds dans l'eau de l'océan Indien 13 ans plus tard ! Les souvenirs reviennent...
Après ce petit intermède des plus agréable, je repars de plus belle vers Arniston. Et là, trop fort ! La route qui mène à la ville n'est pas goudronnée ! C'est une route de terre / cailloux. J'ai fais environ 3/4 d'heure à 60 - 70 km/h sur cette route plus que poussiéreuse. C'est un régal ! A la fin, les pneux et les supensions sont mortes et la voiture est un tas de sable rouge orangé. Pas grâve, ici, lorsqu'on vous fait le plein (le self service n'existe pas) on vous lave en même temps le pare brise et la vitre arrière. On y laisse un pourboire à chaque fois, comme pour tout le reste d'ailleurs...
La route entre l'Agulhas et Arniston... on y voit que dalle !
Arrivée à Arniston, on reprends à nouveau plaisir à se balader sur les plages et les dunes de sable blanc. Sauf qu'ici, c'est un petit peu huppé ; les papy offrent des buggy à leurs petits enfants pour aller à la plage et les mamies se baladent en Grogs© rouges, le portable à la main !
Sur le retour, je décide de ne pas reprendre la même route et de passer par l'intérieur des terres, en faisant un beau petit détour ; sur les recommandations de Mathieu. Je découvre le petit Karoo, au loin les paysages de l'Overberg, les Winelands... Un régal visuel !
Sur cette route, par un moment, 120 km sans une ville, sans un village. Petit désert tout autour de moi, au milieu une route, et pas grande monde... ici, bien plus d'un arachnide a quitté cette terre pour rejoindre la ville la plus proche !

La terre ici est d'une couleur palpitante, seules quelques autruches à l'horizon. La chaleur est écrasante
Je me fais un petit musée (ancienne magistrature de Swellendam) et ensuite, je fais cap sur Robertson et Worcester ; entre les deux, une vallée viticole réputée pour son raisin de table. J'arrive en fin d'après midi, le soleil se couche, la route prend de la hauteur, on prend un petit passage taillé dans la roche et là, la route redescends sur la ville De Doorn... Je m'arrête sur le bas coté, tout autour de moi des vignes à perte de vue, des enfants vendent à la sauvette quelques grappes de raisin histoire de gagner 2 ou 3 rands pour vivre... Vision idyllique ; je me rappellerais toute ma vie de ce moment.
En espérant vous permettre de vous rendre compte au mieux de ce que je peux vivre ici,
Julien
Julien
2 commentaires:
C'est un plaisir que de suivre ainsi tes aventures,
Merci de nous faire partager tout ça ...
Bises !
Les suisses
Super... Magnifiques photos et les commentaires à la hauteur...
Tu iras loin, Julien
Bises
Les gersois
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