lundi 6 avril 2009

International Jazz Festival of Cape Town

Le 4ème meilleur festival de jazz au monde vient de fermer ses portes. Un sommet musical vient pour la 10ème fois ici au Cap de se terminer. Un vent de jazz, aux palettes de saxo, guitares, basses et autres instruments a soufflé sur la Mother City (c'est le petit surnom de la ville) en ce vendredi et samedi de fin d'été.

Mes billets me donnaient accès à l'ensemble des scènes du festival ; 3 en intérieur et 2 en extérieur... pas de problème ici avec ça ; 27°C la nuit et pas une goutte de pluie ce weekend.
J'ai pu assister à 10 concerts en tout et pour tout. J'ai pu découvrir quelques uns des groupes sud africains les plus influents du moment, les rois du jazz nés dans ce pays et autres maestros venant des USA et de Grande Bretagne.

Maceo Parker
Un mythe parmi les mythes... La star incontestée de ce festival. Saxophoniste hallucinant venant des USA, avec ses musiciens du Texas, Los Angeles... etc. Il a travaillé avec Ray Charles et lui a au cour de la soirée rendu hommage.
Un régal !

Loading Zone, un groupe de jazz sympa, très cuivre plus guitare électrique et acoustique avec des rythmes africains.
J'ai adoré.

Peter White, Britanique, même dans le style vestimentaire...
Guitariste hors normes ; il venait fêter ses 50 ans ici. Just for we !

Jonathan Rubain, groupe de jazz très agréable, tout en rythme avec de nombreux solos.

Alors là c'est la classe à l'état pur. Abigail Kubeka, une sud africaine de 67 ans. Voix de black comme on les aime, une présence sur scène digne des plus grands artistes... Elle m'a désignée du doigt pendant une chanson sur une phrase "just for you baby...". Dommage qu'elle soit sectuagénaire lol.

Freshly Ground. Le groupe sud africain le plus influent du moment. C'est plein de joix, plein de rythmes, de tam tam, de violon et de basse. Une balade pour clore le spectacle m'a laissée sans voix. J'ai la video...

Lui je ne sais pas de qui il s'agit. Il est arrivé en tant que "surprise". A son entrée sur scène, je n'ai jamais vu une aussi grande istérie ; salle complète : 5000 personnes, ça fait du bruit. Une voix puissante, impressionnant.

Jonathan Butler. Un saxophoniste très réputé. Petit moment de nostalgie lorsqu'il nous apprend qu'il vient tout juste de perdre sa mère. Là il nous envois un solo sax / voix bourré d'impro en hommage à toutes les femmes et mères du monde, avec un final sur une adaptation de "No Woman, No Cry" de Bob Marley... 10 min de bonheur. Snif.

Ringo Madlingozi. Balades jazz sud africaines, pas trop mal.

Voilà en gros le décor de ce weekend. Je peux dire maintenant que j'ai participé et assisté à 2 des plus gros festivals de jazz de la planète, avec le Montreux Jazz festival en Suisse. Me reste plus qu'à faire deux autres séjours à l'autre bout du monde pour en avoir fais le tour. lol.

Demain, nous irons avec mathieu dans les vignobles de Stellenbosch et de Franshhoek pour nos contrats d'export de vins en vrac. Un petit rêve prend forme.

@+
Julien

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