jeudi 13 août 2009

Là où je vais...

... les sons ne sont pas pareils, le ciel est plus bleu, il y a plus de soleil, c'est un pays docteur, un monde intérieur... etc etc.

Dans la nuit de vendredi à samedi, je vais faire route pour la Namibie, située à 600 km de Cape Town. Au programme, un voyage de 10 à 12 jours m'attends, où je vais pouvoir y faire le tour du pays. A la clef - et dans le désordre - m'attendent le Namaqualand (pays des fleures, situé encore en Afrique du Sud), le désert du Namib, le désert du Kalahari, 3 jours de Safari dans le sanctuaire d'Etosha au nord du pays, les côtes namibiennes, les dunes rouges de Sossusvlei... etc. Et tout ça en plantant ma tente tous les soirs en plein milieu de nulle part, où l'on dit qu'il n'y a pas meilleur endroit au monde pour observer les étoiles. La Namibie étant l'un des pays les moins peuplé au monde (2 habitants au kilomètre carré), on n'y est pas gêné par les lumières de villes ; il n'y en a pas !

Les préparatifs depuis quelques jours vont bon train, où je m'efforce grâce aux conseils de quelques amis ici de ne rien oublier, ou plutôt, de prendre un maximum de matériel. La liste est non exhaustive mais, dans ma voiture, on pourra y trouver :
une tente pour 3... :-(, un sac de couchage, un jerricane d'essence, une dizaine de litre d'eau, des pastilles neutralisantes pour rendre l'eau consommable, un traitement médical contre le paludisme (super...), du bois, tout le nécessaire pour se faire un petit feu, la dînette qui va avec (et oui, il faut bien manger) tout en évitant la viande à certains endroits pour ne pas trop attirer les fauves (quoiqu'une petite féline aurait été la bienvenue), des cartes "routières" (même s'il va y avoir beaucoup de kilomètres sur des pistes en terre, gravier et sable), un appareil photo... et little ducki !!

La photo n'est bien sûre pas de moi, mais voici les dunes de Sossusvlei, dernier objectif de mon tour de Namibie

Je ne vous cache pas mon excitation avant le départ. Véritable voyage initiatique et de réflexion, une somme de détails me fait actuellement bien cogiter.

Je devrais voir un bon nombres d'animaux, car l'hiver étant la saison sèche en Namibie (pluviométrie moyenne pour les mois de juillet et août depuis plusieurs dizaines d'années : 0mm !!), les points d'eau se font moins nombreux et plus petits, réunissant la vie animale au même endroit. Des girafes, des springboks, des antilopes, des fauves, des éléphants.. etc devraient faire partie de la balade.

Je vais alors finir par une petite prise de conscience de l'importance de la préservation de la vie sauvage en Afrique, grâce à une lettre écrite par Romain Gary au Figaro Littéraire en 1968 :

- Lettre à l'éléphant -
"Il n'est pas douteux que votre disparition signifiera
le commencement d'un monde entièrement fait pour
l'homme. Mais laissez-moi vous dire ceci, mon vieil ami,
dans un monde entièrement fait pour l'homme, il se
pourrait bien qu'il n'y ait pas non plus de place pour
l'homme."

- Romain Gary -
Les Racines du Ciel

Ecrite en 1968, et voyant l'état de cette préservation aujourd'hui, je vous laisse y réfléchir pendant quelques jours, jusqu'à mon retour...

Je vous embrasse, et, sachez que j'aurai aimé faire partager ce voyage d'une autre façon.
Julien

2 commentaires:

Valérie a dit…

Ca me laisse rêveuse, j'aimerais tellement un peu de secheresse... ;)

Julien Cignetti a dit…

A chaque endroit lui correspond une beauté :-)