samedi 28 novembre 2009

Château de Bonne Espérance

Ne soyez pas surpris, on trouve bel et bien un sympathique château au Cap, érigé entre 1666 et 1679 en plein coeur de la ville. Cet édifice octogonal (qui forme donc un ? ... octogone bien sûre !) bâti pour défendre la ville est aujourd'hui considéré comme le plus ancien de la ville.

Avant d'accéder au Château, on passe devant la toujours aussi belle architecture sud af'

Les murs d'enceinte, relativement bas, sont toujours encerclés d'eau... chaude !

Dans la cours intérieure principale, on y trouve l'entrée des anciens appartements administratifs


Les portes se suivent...

A défaut d'y trouver le duc et la duchesse, on y croise encore tous les jours les gardes
A 12h, ma visite coïncide avec la cérémonie de remise des clés, soigneusement orchestrée

Aujourd'hui, le château abrite le quartier général du commandement militaire du Cap Ouest (région administrative comparable au découpage de nos régions françaises).
D'innombrables objets militaires sont en expositions dans certaines salles du château, ouvertes au public.

On se croirait presque à Ramatuelle en automne...
Les couleurs et les ombres me transportaient

Pièce maîtresse ("maîtresse oh ma maîtresse ! Je veux bien travailler, en cours particuliers..." pardon), le "Bassin du Dauphin" est un endroit paisible... dans un château, il fallait y penser !

Ne me demandez pas pourquoi, mais je me suis retrouvé complètement par hasard un jour où le canon du château était utilisé dans la cours. Peut-être un invité spécial... ou alors parce qu'ils savaient que je venais... je ne sais pas... qui sait !


Avec le bruit, j'ai certainement dû perdre mes derniers neurones et la moitié de ce qui me restait de capacités auditives... Ce qui est petit m'impressionnera toujours !!

Quelle chance encore une fois d'avoir assisté à cet événement.
Pour les Capetowniens, il ne s'agissait pas du tir quotidien du canon de Noon Gun de midi pétante (pour régler vos montres... et quitter à l'heure).

La semaine prochaine, je vous parlerai un peu de l'esclavagisme, passé non glorieux de cette région du monde, mais dont il ne faut pas oublier.

Bon weekend à tout le monde
La bise©

Julien

mardi 24 novembre 2009

Maestro : musique !!

De retour au Cap pour quelques jours, j'en ai profité pour enregistrer rapidement ce que l'on peut entendre dans les rues du centre ville à certaines heures de la journée.

Ouvrez bien vos cages à miel, et montez le son !!


Admirez la guitare faite en canettes !

Une vidéo que j'ai longtemps essayé de vous faire partager ; la voici

Même en plein hiver, tout le monde se remue !
Derrière, on devine au passage les petits shops ambulants

Ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir ça, mais en général, c'était le dimanche.
Parfois, deux ou trois musiciens se mettaient sur un balcon et jouaient toute la matinée du djembe, en faisant résonner toutes les rues du Cap.

Bonne semaine à tous
Votre fidèle serviteur

jeudi 19 novembre 2009

Dernière ligne droite

Bonjour à tous,

Et voilà, mes tribulation errantes en Namibie se terminent et je reprends en ce 10è jour la route du retour pour l'Afrique du Sud, tout droit pendant 1 jour et demi direction Cape Town.

Quelques passages amusants
Veillez à ne pas passer trop rapidement, sous peine de tout arracher sous la voiture !

On quitte des paysages indescriptibles

Je fais une dernière escale et nuit dans un B&B à Keetmanshoop, petite ville étape à une centaine de kms de la frontière, encore en Namibie. Bien agréable de trouver un peu de confort : une vrai douche, un lit, des couvertures... et une télé à laquelle on ne prête même pas attention, malgré les chaines satellite. Un bon bouquin, et l'on s'évertue une dernière fois à prendre son temps sur une terrasse ombragée, à lire pendant quelques heures en oubliant le temps qui passe, en plein milieu d'un désert semi aride. Un dernier paquet de gâteaux, on joue avec les chiens de la propriété, on discute avec le couple de touristes venus tout comme moi prendre un peu de repos sur cette route infinie, puis l'on part se coucher rêvant d'autres choses...

Bon voyage !!

Little ducki admire le début de la saison des fleurs
Tout se parre d'orange, de bleu, de violet, de rose... sur des kilomètres carrés

Au deuxième tiers de route en Afrique du Sud, on suit le cours de l'Olifant River
Les vignes étaient déjà en débourrement dans cette région

La dernière partie de la route était absolument fabuleuse. Tellement fabuleuse que je n'en ai pris aucune photo. Seulement fait partagé ce moment par sms...
Après une passe semi-montagneuse, on traverse des zones vierges, vertes et oranges. Alors quand vous avez en plus la chance de parcourir cet endroit lors du couché de soleil, c'est comme un moment intime qui se créer inconsciemment.
Imaginez ne serait-ce qu'un instant d'apercevoir à plus de 100 kms Table Mountain.

J'ai encore quelques petites choses à vous faire découvrir en Afrique du Sud, puis nous mettrons ensembles cap sur la visite de Dubai !

Bon weekend
Julien

samedi 14 novembre 2009

En route mauvaise troupe !

Se rendre au coeur du désert n'est pas la chose la plus facile à faire, mais c'est sans doute l'une des phases les plus marrante. Deux choix s'offrent à vous :
- soit vous possédez un 4x4 et vous accédez à Dead Vlei par vos propres moyens (en sachant qu'un véhicule sur 20 reste planté dans le sable car la conduite dans le désert ne s'invente pas et demande beaucoup d'expérience),
- soit vous empruntez moyennant quelques dollars les "4x4 navettes" mis à disposition par l'organisme de gestion du parc.
Si tout se passe bien, comptez 30 à 45 minutes de trip.

Un bon vieux Ford, quelques sièges soudés à l'arrière du pick-up et go !
Impeccable pour la digestion des croissants... heu non, des sardines en boite...

Sortez les sacs !!

Je vous avais parlé il y a quelques temps d'une rencontre. Rassurez-vous, je ne vous parle pas là de la fille de mes rêves, mais de Sigrfried Gowaseb. En plein désert, on essaie d'assurer dans les camps la sécurité des quelques touristes. Sigrfrief est l'un des gardes. J'ai rencontré ce garde de camp lors d'une nuit au rest camp de Sesriem. Travaillant 7j/7 et 12h par jour, en tant qu'étudiant cela ne laisse plus beaucoup de temps pour réviser ! Bref, une belle rencontre, très enrichissante. Nous avons pu échanger toute la nuit ou presque sur la culture namibienne, la façon de vivre aujourd'hui et comment cela se passait il y a 50 ans (peu de différences...), les salaires etc...

Mon chapeau fait tout de suite bien blanc !

A titre indicatif, cet homme gagne 30$ namibiens (soit env. 2,70EUR) pour 12h de travail en période de nuit, et 20$ namibiens (soit env. 1,80EUR) pour 12h de travail en journée. Les weekend sont payés à peine plus cher. Et pourtant, Sigrfried est sans doute l'un des étudiants les plus chanceux et gagnant le plus d'argent à son âge dans le pays...

Bon weekend à tous
Julin

lundi 9 novembre 2009

Forêt pétrifiée de Dead Vlei

Au petit matin, alors que le soleil a pointé le bout de son nez depuis quelques minutes, il est un endroit que l'on ne doit en aucun cas louper : Dead Vlei et sa forêt d'acacias pétrifiés au milieu d'un lac asséché.

La photo que tout le monde veut : l'ombre de la dune derrière moi vient raser les bords du lac asséché, donnant des contrastes de lumière hors normes

Cette cuvette - qui autrefois correspondait avec d'autres dans la vallée de la "rivière" Tsauchab - est maintenant verrouillée par un cadenas de dunes, du fait de leur mouvance. Les arbres s'y plaisaient beaucoup (les graines ont été semées ici au grès des vents). Il n'y avait dans cette cuvette et cette rivière Tsauchab de l'eau que très rarement ; uniquement les années de très très fortes pluies...

On aperçoit la dune de quelques mètres de hauteur (juste après les derniers arbres morts) qui est venue clore à jamais cet endroit
900 ans pour quelques mètres de haut ; imaginez le temps nécessaire à la formation des dunes au second plan...

Il y a 900 ans - selon les estimations les plus précises - alors que l'eau ne pouvait plus parvenir ici, la cinquantaine d'acacias s'est retrouvée prisonnière. Pris au piège, les arbres ont rendu l'âme. Leur couleur noire n'est pas due à un incendie, mais aux brulures du soleil. La décomposition est impossible du fait du climat bien trop sec ; ils resteront encore longtemps sur pieds et les seules sentinelles de cet unique lieu de désolation.




Le sol... où l'on y devine parfois de bien jolies formes

Sans doute tombé avant l'assèchement
Même l'écorce reste intacte !

Bien que particulières du fait de leur couleur orangée (forte teneur en fer) les dunes du Namib sont les plus vieilles au monde mais aussi les plus hautes : env. 300m

Mais pourquoi ce ciel toujours aussi bleu et dépourvu de nuages ?
Tout s'explique grâce au pourquoi du comment de la formation de ce désert.
Le responsable : le Benguela. C'est un courant marin d'eau très froide remontant l'Antarctique. Quel rapport avec le désert me diriez vous ? Et bien ce courant refroidit littéralement les masses d'air au large des côtes, qui, arrivant sur le continent, se réchauffent et créent un anticyclone permanent (ça fait rêver hein ?). Cela créer alors de nombreux brouillards sur la bordure littorale mais aucun nuage au-delà. C'est exactement le même principe que le courant de Humbolt à l'origine de la formation du désert d'Atacama.
Le désert est ainsi né.

J'espère que cette brève climatologique vous a fait plaisir.

Bonne semaine à tous !
Julien

mardi 3 novembre 2009

Du sable, du sable et encore du sable ; partout !

"En chacun de nous il y a l'espoir,
En chacun de nous il y a la peur,
En chacun de nous il y a l'Aventure !!"
- Maurice Sendak -
Where the Wild Things are
(Max et les Maximonstres)

Ce sont sur ces mots extraits du livre pour enfants le plus vendu au monde que j'avais envie de démarrer l'un des derniers post consacré au désert du Namib.

Quelques arbustes trouvent encore la possibilité de capter la très faible humidité nocturne et hivernale pour vivre... Accrochez-vous les nains !!

Grimpez sur ces monstres et vous y découvrirez tout un monde de beauté et de calme


Le soleil encore rasant offre des couleurs bien différentes de celles du soir et du petit matin

Courbes majestueuses ; Dali les aurait chéri

Paysage lunaire dans ce semblant de vallée


Bon là c'est moi... :-D

Même la chaleur du soleil semble retranscrite à travers cette photographie

Le futur post portera certainement sur cet endroit unique au monde ; la forêt pétrifiée de Sossusvlei... explications bientôt

Quand je pense qu'il pleut presque tous les jours en ce moment en Champagne... Lol.
Le voyage commence à toucher à sa fin, mais il y a encore de nombreuses choses à vous présenter.

A bientôt
Julien